Category:

Managers : 3 actions pour développer votre capacité à fédérer !

février 15th, 2022 by

Vous gérez une équipe, vous avez défini clairement les objectifs à atteindre, mais vous ne savez pas comment motiver votre groupe ? Vous voulez voir vos collaborateurs plus soudés, mais vous ne pouvez pas tout le temps leur proposer un escape game !

Pas si facile, de primes abords, de réussir à fédérer.

Voici 3 actions qui donnent un vrai élan à la cohésion de votre équipe.

 

L’importance de fédérer

En tant que manager, votre rôle est d’identifier les sources de motivation de chaque membre de l’équipe, et d’être à leur écoute. Le but : atteindre les objectifs fixés par l’entreprise !

Fédérer, c’est créer une cohésion au sein d’un groupe, souder les membres d’une équipe, rassembler autour d’un projet commun.

Vous encouragez au quotidien vos collaborateurs pour que chacun contribue au succès de l’entreprise : la compétition fait place à la solidarité !

Pour vous, ça veut dire un groupe plus épanoui dans son travail, et donc plus performant !

 

Les 3 actions à mettre en place pour réussir à fédérer

 

Communiquez avec vos collaborateurs

La communication au sein d’un groupe est essentielle. En tant que manager, c’est un indispensable pour humaniser les relations de travail. Cet aspect est d’autant plus important dans le cadre du télétravail !

Organisez des rencontres informelles pour écouter et comprendre les problématiques de vos collaborateurs. Les réunions plus formelles vous permettent d’exposer les résultats du groupe, les objectifs qu’il reste à atteindre, ou le cadre du projet, par exemple.

En cas de conflit au sein de l’équipe, ne restez pas sans agir ! Prenez les choses en main pour tenter de solutionner le problème. Écoutez chaque personne, laissez retomber la pression, puis organisez une rencontre entre les collaborateurs concernés.

Attention ! Ne prenez pas parti, vous êtes arbitre et juge : reprenez les arguments de chacun et suggérez une solution.

 

Valorisez votre équipe

Séminaire, team building… le but est de créer du lien, une synergie au sein du groupe. Pour maintenir cette énergie positive, célébrez chaque succès, et restez collectif dans les échecs. Une équipe heureuse, c’est un projet qui décolle !

Il est aussi très important d’intégrer à votre stratégie que chaque employé, chaque individu a des besoins différents. En prenant en compte cette diversité, vous permettez à chacun de trouver sa place dans l’entreprise, et donc de s’y investir !

Pour cela, intéressez-vous aux soft skills de chaque personne dans le groupe. Par exemple, vous chargez une personnalité bienveillante de l’intégration d’un nouveau membre de l’équipe. Ou encore, une personne plutôt à l’aise à l’oral peut gérer une présentation.

Dans cette optique, continuez de rencontrer vos collaborateurs individuellement, notamment pour les plus timides d’entre eux !

 

Montrez l’exemple au groupe

Pour que chacun trouve son rôle dans l’équipe, vous devez bien incarner le vôtre :

  • définissez un objectif commun avec votre équipe : il pose les bases du groupe. Intégrez les membres dans la construction du projet, ils sauront alors évoluer avec les changements à venir ;
  • posez un cadre clair pour que chacun comprenne bien le fonctionnement du groupe, ainsi que les limites à ne pas dépasser ;
  • inspirez la confiance à vos collaborateurs : intéressez-vous à chacun d’entre eux, et sachez reconnaître vos erreurs. Pour tenir le cap, le groupe a besoin de voir que vous êtes fiable et constant ;
  • travaillez votre communication verbale… et non verbale : votre attitude et votre motivation sont les meilleurs encouragements pour votre équipe !

La cohésion dans le groupe demande un effort de la part des collaborateurs et du manager : une équipe soudée est moins source de conflits. Vous avez alors plus de temps à consacrer à votre entreprise !

La communication au sein du groupe vous permet de mieux comprendre chaque personne, d’humaniser vos relations. Le résultat : un groupe performant, concentré sur les objectifs à atteindre !

Et vous, quelle action avez-vous mise en place pour fédérer votre équipe ?

Tout savoir sur le barème du CAC

février 14th, 2022 by

Certains types de sociétés nécessitent la désignation d’un commissaire aux comptes (CAC). Mais cela n’est pas de toujours obligatoire. Cette désignation devient obligatoire quand certains seuils sont dépassés : le nombre de salariés, le chiffre d’affaires ou le bilan.

 

Les seuils pour la désignation obligatoire d’un CAC

Les seuils sont identiques quelques soient la forme juridique de la société (SA, SAS, SARL, EURL).

Une nomination d’un commissaire aux comptes est obligatoire quand deux des trois seuils suivants est dépassé :

  • un chiffre d’affaires hors taxes qui dépassent 8 millions d’euros
  • un total du bilan supérieur à 4 millions d’euros
  • quand le nombre de salariés dépasse les 50 collaborateurs

Si l’entreprise est la société mère d’un groupe d’entreprises et que le chiffre d’affaire total du groupe dépasse les seuils indiqués ci-dessus, elle devra nommer un commissaire aux comptes. Même chose si l’entreprise est une filiale importante d’un groupe qui dépasse ces montants.

En ce qui concerne les associations, le commissaire aux comptes est obligatoire uniquement si l’association obtient des dons qui donnent droit à une déduction fiscale ou si l’association reçoit des subventions publiques supérieures à 150 000 € par an.
Aussi, si l’association est reconnue d’utilité publique, si elle émet des obligations ou si elle accorde des prêts pour la création d’entreprise ou pour des projets d’insertion, elle devra nommer un CAC.

 

Le barème du CAC

Le code du commerce via l’article R823-12 a mis en place un barème qui réglemente le nombre d’heures de travail du CAC en fonction du montant total du bilan, des produits d’exploitation et des produits financiers de l’entreprise. Si le commissaire aux comptes estime que sa mission nécessite des diligences particulières, il peut augmenter le nombre d’heures de travail prévu (au maximum d’un tiers).
Le taux horaire des CAC n’est pas réglementé. C’est à l’entreprise et au CAC de se mettre d’accord sur la rémunération horaire. On trouve généralement comme taux horaire moyen un montant de 100 €, mais la rémunération doit prendre en compte l’expérience du commissaire aux comptes.

 

Tableau du barème du CAC

Total = Bilan + Produits d’exploitation + Produits financiers Nombre normal d’heures de travail
1€ à 305 000€ 20 à 35h
305 000€ à 760 000 € 30 à 50h
760 000€ à 1 525 000€ 40 à 60h
1 525 000€ à 3 050 000€ 50 à 80h
3 050 000€ à 7 622 000€ 70 à 120h
7 622 000€ à 15 245 000€ 100 à 200h
15 245 000€ à 45 735 000€ 180 à 360h
45 735 000€ à 122 000 000€ 300 à 700h

 

Comment effectuer la nomination d’un commissaire aux comptes ?

La nomination d’un commissaire aux comptes peut être effectuée dès la création d’une société. Dans ce cas-là, le nom du commissaire aux comptes doit apparaître dans les statuts juridiques. En cas de dépassement des seuils, le commissaire aux comptes sera désigné par décision lors d’une assemblée générale. Dans certains cas, si l’entreprise n’a pas nommé de commissaire aux comptes alors qu’elle aurait du le faire, le CAC peut être nommé via une décision de justice. Il est nécessaire de nommer le CAC principal ainsi qu’un CAC suppléant.

Les étapes de nomination sont donc les suivantes :

Le dossier de modification doit comprendre un formulaire M3, l’avis de parution de l’annonce légale, la lettre d’acceptation des deux commissaires aux comptes (titulaires et suppléants), le procès-verbal de l’AG ou le CAC a été désigné, un justificatif qui prouve que le commissaire aux comptes est inscrit sur la liste des CAC officiel.

Le FEC et la TVA

février 4th, 2022 by

Les entreprises françaises ont de nombreuses obligations comptables vis-à-vis des différentes administrations de l’État. Ils doivent, entre autres, tenir un fichier des écritures comptables (FEC). Lors d’un contrôle, l’entreprise doit être en mesure de fournir à l’administration fiscale les écritures comptables.

Qu’est-ce que le FEC ?

Le fichier des écritures comptables est un document dématérialisé qui rassemble l’ensemble des données comptables et des écritures de l’entreprise pour un exercice.

Les entrées du fichier sont classées par ordre chronologique. Ce fichier doit utiliser un format qui rend les modifications irréversibles et qui empêchent toute modification ou suppression. Il est donc important d’utiliser uniquement un logiciel qui respecte les normes comptables.

La création d’un fichier d’écritures comptables se réalise en deux phases : la saisie en mode brouillard et la validation comptable.

 

L’écriture en mode brouillard d’une ligne comptable

Lorsque l’utilisateur insère un élément dans le fichier, il peut le modifier tant qu’il n’est pas encore validé. Cela lui permet de faire des modifications si nécessaire avant que l’écriture soit irrémédiablement finale. Dans le cas d’un contrôle, il est possible qu’on vous demande les fichiers en mode brouillard.

 

La validation comptable

Lors de cette phase, l’utilisateur va valider l’ensemble des écritures qu’il a réalisé dans le logiciel comptable. Les écritures ne peuvent plus être modifiées après la validation. Selon le plan comptable général, les écritures validée doivent être insérées dans le livre journal au moins une fois par mois.

Le fichier des écritures comptable est généralement exporté et codé en XML. Conformément à l’article L. 47 A, chaque entrée du journal doit comprendre au minimum 18 informations obligatoires :

– Le code journal de l’écriture comptable. c’est un champ alphanumérique.
– Le libellé journal de l’écriture comptable. C’est un champ alphanumérique.
– Le numéro sur les séquences continues de l’écriture comptable (champ alphanumérique).
– La date de la comptabilisation de l’écriture comptable. Ce champ doit être une date.
– Le numéro de compte (les trois premiers caractères sont des chiffres qui doivent respecter les normes françaises). C’est un champ alphanumérique.
– Le libellé de compte. C’est un champ numérique.
– Le numéro de compte auxiliaire (qui peut être vide). C’est un champ alphanumérique.
– Le libellé de compte auxiliaire (facultatif). C’est un champ alphanumérique.
– La référence de la pièce justificative (champ alphanumérique).
– La date de la pièce justificative (date)
– Les libellés de l’écriture comptable (numérique)
– Le montant débit (chant numérique)
– Le montant au crédit (champ numérique)
– Les lettrages de l’écriture comptable (facultatif). C’est un champ numérique.
– La date du lettrage (facultatif). C’est une date.
– La date de validation de l’écriture (date).
– Le montant en devise (facultatif). C’est un champ numérique uniquement.
– L’identifiant de la devise (facultatif). C’est un champ alphanumérique.

 

Comment avoir un fichier FEC aux normes ?

L’ensemble des logiciels de comptabilité que l’on trouve sur le marché sont tous aux normes comptables françaises. Les logiciels les plus connus sont SAP, Aage, ciel, EBP, Cegid, Quadratus, Divato Infinity…
Si vous utilisez les services d’un expert-comptable, il vous livrera des fichiers aux normes.
En cas de doute, vous pouvez vérifier qu’un fichier des écritures comptables est valide avec un outil en ligne fournit par la direction générale des finances et des impôts disponible sur github.

Pourquoi l’administration fiscale utilise-t-elle le fichier FCE pour contrôler la TVA ?

Le fichier des écritures comptables est particulièrement efficace pour mettre en lumière des fraudes à la TVA. Le contrôle fiscal peut être réalisé sur place. Dans ce cas le FEC doit être remis immédiatement à l’agent. Dans le cas d’un contrôle fiscal à distance, l’entreprise dispose de 15 jours pour donner son FEC.

Avec le fichier des écritures comptables, l’administration fiscale peut facilement détecter de nombreuses anomalies :

  • choix d’un mauvais taux de TVA (TVA à 5,5 à la place de TVA à 20 %)
  • non application de la TVA sur certaines écritures
  • récupération de TVA sur des écritures n’y donnant pas droit

En cas de problème avec le fichier des écritures comptables, ou si celui-ci n’est pas transmis en temps voulu, l’entreprise risque une amende de 5000 €. Si le contrôle fiscal se fait pour plusieurs exercices comptables, il est possible d’avoir une amende pour chaque exercice. Aussi, si l’agent procède à un redressement fiscal, il peut remplacer cette amende par la une majoration de 10 % sur les droits mis à la charge de l’entreprise.