Category:

Choisir un nom de domaine en com ou fr pour son entreprise

janvier 29th, 2023 by

Toute société doit aujourd’hui posséder un site Internet. Il est indispensable pour se faire connaître. C’est une vitrine digitale qui permet de communiquer plus facilement avec ses clients pour leur présentant vos produits et vos services. Il peut aussi servir pour communiquer avec les clients via un formulaire de demande de devis ou un via un service client par chat ou message support.

Mais quelle nom de domaine utiliser pour son entreprise ?
Il existe une multitude d’extensions de noms de domaine : .com, .net, .org, .fr, .eu, .info …

En théorie, vous avez de nombreuses possibilités. Néanmoins il est nécessaire de choisir l’extension de domaine en fonction de vos activités et de vos clients. En général, il est conseillé d’utiliser une extension de domaine en .com ou .fr pour son entreprise.

 

Comment fonctionnent les noms de domaine ?

Les noms de domaine sont attribués pour un an et renouvelable à échéance. Les conditions pour acheter un nom de domaine dépendent des types d’extension. Il est par exemple différent pour le .fr et le.com
Il faut faire attention à bien renouveler votre nom de domaine chaque année car si vous oubliez de le faire, n’importe qui pourra acheter votre nom de domaine. Il sera utilisé pour autre chose ou dans l’espoir de vous le revendre cher.

L’extension de domaine .com

Cette extension de domaine est globale. Elle possède une connotation internationale. C’est extensions de domaine la plus utilisée. Si vous vendez des produits ou des services à l’international, il est conseillé d’utiliser cette extension. Néanmoins, il peut être compliqué de trouver un nom de domaine en .com pour son entreprise car l’ensemble des noms sont déjà utilisés.
Si jamais le nom que vous souhaitez n’est pas disponible en.com, vous pouvez essayer le .net.

En dernier recours vous pouvez utiliser des extensions moins connues dont le nom laisse sous-entendre une certaine utilisation. C’est par exemple le cas du .org (utilisé ici) qui a longtemps été réservé aux organisations à but non lucratif ou encore le .info qui sous entend que l’on va trouver des informations utiles sur le site.

Si jamais une personne utilise déjà votre nom d’entreprise avec une extension .com, il sera compliqué de le récupérer sauf en payant le prix fort à son propriétaire.
Il n’y a pas de conditions particulières pour enregistrer un domaine en .com
Ce type d’extension coûte environ 10 € par an.

L’extension de domaine .fr

Il est très important d’acheter un nom de domaine avec l’extension .fr pour votre entreprise si vous avez vos activités en France. Si celui-ci n’est pas disponible, vous pouvez soit essayer de le racheter (pour sans doute plusieurs milliers d’euros) ou trouver un autre nom qui pourrait convenir.
Les noms de domaine.fr peuvent être enregistrés uniquement par des personnes qui résident dans l’union européenne et qui ont l’une nationalité de l’union.
Un nom de domaine .fr coûte environ 7 euros par an.

 

Les autres extensions

Il existe des centaines d’extensions différentes. En dernier recours, si vous ne trouver pas de nom de domaine disponible et que vous ne souhaiter pas payer plusieurs centaine (voire milliers) d’euros à un domainer (des personnes qui achètent des noms de domaine et qui les gardent longtemps dans l’espoir de les vendre plus cher), cela peut être une solution.

Il y a par exemple les extensions régionales comme par exemple le .paris, le .alsace ou encore le .bzh pour la Bretagne. Ces extensions coûtent plus cher que le .fr et les internautes ne connaissent pas toujours ce type d’extension. Ils peuvent donc se poser des questions avant de cliquer.
Il peut être pertinent de prendre une extension locale si elle correspond à la localisation de votre entreprise mais pour s’adresser au consommateur et aux entreprises françaises, le .fr reste la priorité.

Il y a également d’autres extensions un peu plus originales comme par exemple le .vin, le .pizza, le .tennis, le .voyage ou le .hotel
Il peut être pertinent dans certains cas de choisir ce type de nom de domaine. Mais comme nous l’avons dit plusieurs fois, la priorité reste de prendre le .com, le .fr, le .net.
Le .org est relativement connue est peut-être un choix intéressant mais beaucoup de gens pensent qu’il est encore réservé aux organisations à but caritatif.

Qu’est-ce qu’un Chief digital Officer et quel est son rôle dans l’entreprise ?

juin 10th, 2022 by

Un CTO ou Chief digital Officer est un cadre dirigeant d’une société. Sa responsabilité principale est de s’assurer que les objectifs de l’entreprise soient atteints au niveau technique et digital. Il gère également des équipes de développements et de recherche digital de l’entreprise. Il est responsable de la mise en œuvre de la stratégie technologique et digitale de l’entreprise. En France, on l’appelle parfois le directeur technique.

 

Le rôle du CTO

Ils vont prendre toutes les décisions relatives aux technologies dans l’entreprise, que ce soit pour le choix d’un logiciel ou le choix du langage de la plate-forme e-commerce de l’entreprise.

Le CTO doit posséder une vision globale de l’entreprise doit bien connaître toutes les technologies et systèmes d’information. Il va travailler en collaboration avec le directeur des systèmes d’information (DSI) et la direction.

Son rôle va être très différent selon le type d’entreprise dans laquelle il évolue. Ses missions seront différentes s’il est dans un grand groupe ou dans une petite start-up.
Dans une petite entreprise, il aura un rôle plus opérationnel et pourra participer au développement des solutions technologiques choisies.

Le CTO doit, bien entendu, avoir des compétences mais il lui est aussi demandé d’avoir de nombreuses compétences managériales. Il doit pouvoir organiser et piloter des projets, être un leader, gérer des budgets, et avoir une bonne capacité d’analyse.

 

Comment devenir un CTO ?

Pour devenir Chief Technical Officer, il est généralement demandé d’avoir fait des études de niveau bac+5 avec par exemple un diplôme d’une école d’ingénieurs ou un Master digital. Le salaire du CTO est généralement élevé avec une rémunération comprise entre 4000 et 5000 nets par mois.

Beaucoup de personnes deviennent CTO suite à une promotion interne. Avant cette promotion, le collaborateur pouvait être développeur ou administrateur système. Dans les start-up, les CTO font parfois parti des personnes ayant fondé l’entreprise.

9 Principes de Prévention pour Limiter les Risques d’Accidents Au Travail

mars 26th, 2022 by

L’article L.4121-2 du Code du travail, énumère 9 grands principes généraux de prévention.

Le but : préserver la santé de vos employés au travail.

Ces principes s’appliquent selon 3 valeurs : le respect du salarié, la transparence et le dialogue social.

Découvrez en détail ces principes de prévention.

La prévention pour préserver la santé des employés

La prévention englobe la sécurité et la santé au travail : la santé physique et mentale.

Le Code du travail prévoit que l’employeur doit appliquer les moyens de prévention suivants :

  • actions de prévention des risques professionnels ;
  • action d’information et de formation ;
  • mise en place d’une organisation et de moyens adaptés.

L’employeur doit adapter les moyens de prévention à l’évolution de son entreprise.

La responsabilité pénale ou civile de l’employeur peut être engagée en cas de non-respect de ces obligations.

Les 9 principes de prévention

  1. Évitez les risques

L’idée est de supprimer le danger, ou d’éviter que les employés ne soient à risque.

  1. Évaluez les risques

Certains risques ne peuvent pas être évités.

Quelles actions pouvez-vous mettre en place en prévention ?

Interrogez-vous sur l’importance du risque pour prendre les mesures appropriées.

  1. Combattez les risques à la source

Anticipez au maximum !

Le lieu de travail, les équipements, le fonctionnement des équipes, etc. : vous devez tout étudier pour éliminer ou éviter les risques potentiels.

  1. Adaptez le travail à l’individu

Prenez en compte les différences.

L’objectif : limiter les risques du travail sur la santé de vos salariés.

De la conception des postes de travail, au choix des équipements, en passant par la méthode de production : évitez les tâches répétitives et le travail cadencé. Ce sont de gros facteurs de risques sur la santé.

  1. Prenez en compte l’évolution de la technique

La prévention des risques au travail n’est pas quelque chose de figé. Elle doit s’adapter aux mises à jour au sein de votre entreprise.

Les techniques de travail évoluent, la prévention aussi !

  1. Remplacez ce qui est dangereux

Demandez-vous toujours s’il existe une alternative à une technique, à un produit potentiellement dangereux.

Remplacez ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux, ou moins dangereux !

  1.  Planifiez la prévention

Les risques sociaux et l’environnement sont à prendre en compte dans votre prévention : le harcèlement moral ou sexuel, et les agissements sexistes notamment.

Intégrez les conditions de travail, la technique, et l’organisation du travail, de manière générale.

  1. Prenez des mesures de protection collective

Privilégiez les mesures de protection collectives aux mesures de protection individuelles. Ces dernières servent seulement quand le collectif n’est pas assez efficace.

  1. Donnez les bonnes instructions

La prévention, c’est aussi former et informer les salariés à leur arrivée dans l’entreprise : ils doivent connaître les risques et les mesures de prévention.

La prévention des risques d’accident de travail, c’est une réflexion à avoir assez tôt dans la mise en place du service.

Votre rôle : anticiper les complications et les risques éventuels.

Comment faites-vous dans votre entreprise pour respecter ces 9 principes de prévention ?

Comment réaliser  une réunion de travail efficace ?

mars 2nd, 2022 by

Un bon manager doit savoir animer une réunion de travail, avec tous les leviers indispensables pour qu’elle soit percutante. Selon une étude de Statista.com, 92% des managers français participent à une réunion hebdomadaire et 70% à 5 réunions au moins. Autant dire que les réunions doivent être efficientes : tout le monde sait que « time is money ! », et pas que dans la finance. Comment s’y prendre donc, pour qu’une réunion de travail soit efficace ? Vous saurez tout ici, en respectant ces 9 étapes.

Définir le type de réunion

La 1ère question à se poser est quelle type de réunion est-ce ? interne ou externe ? On n’aborde effectivement pas de la même façon une réunion avec votre équipe, qu’une réunion avec des clients, des financeurs, un fournisseur, votre patron, le CSE, ou des instances publiques de contrôles.

Faire le point avec chaque intervenant au besoin, en amont, permet de cerner les intérêts de chacun.

La particularité de la réunion interne hebdomadaire ou journalière :

Beaucoup de réunions se font de manière habituelle, un passage souvent obligé pour démarrer la semaine, ou la journée. Dans ce cas soyez concis. La durée d’une réunion n’est pas gage de réussite.

En clair, ne faire une réunion que si elle booste l’équipe ou donne de réels objectifs.

L’ordre du jour

Envoyer l’ordre du jour à chaque participant a minima la veille, sauf s’il s’agit d’une réunion récurrente. Votre réunion hebdomadaire du mardi matin, par exemple, traite très souvent des mêmes sujets. L’ordre du jour donne précisément les points à aborder. N’oubliez pas les questions diverses une fois l’ordre du jour décliné. C’est un moment riche d’échanges.

L’accueil

Prévoir un accueil chaleureux et/ou une pause avec du café, du thé, un jus de fruits, ou simplement une bouteille d’eau : on travaille aussi pendant l’informel, même si le sujet est délicat. Ce moment convivial n’est en général proposé qu’en tout début de réunion ou si la réunion dépasse plus de 2h.

L’organisation de la réunion

Réserver la salle de réunion adéquate et prévoir à l’avance le matériel nécessaire (informatique, paperboard, tableau blanc, stylos…). Vérifier qu’il fonctionne. Ne pas oublier de vérifier la présence des câbles, notamment les HDMI, ou votre clef USB, surtout si la réunion a lieu à l’extérieur de l’entreprise.

Le secrétaire de la réunion

Demander ou désigner, selon la situation, un volontaire pour prise de notes. Vous pourrez ainsi vous concentrer sur votre présentation et les échanges.

Respecter le timing de l’ordre du jour.

Les participants ont du travail. Leur journée est planifiée, tout comme la vôtre. Respecter les horaires de réunion, c’est respecter les personnes présentes. Déposer par exemple votre montre devant vous pour rester le garant du temps.

Rester focaliser

Éviter les dérives sur un autre sujet. Souvent en réunion un sujet en amène un autre, tous plus intéressants les uns que les autres. Le chef d’orchestre que vous êtes doit être en capacité de recentrer le débat. Vous pouvez par exemple, si le sujet abordé est intéressant, proposer simplement d’en échanger lors d’une réunion ultérieure.

Bien conclure

Présenter votre conclusion, avec au besoin, des objectifs clairs pour les participants concernés. Vous marquez ainsi l’implication de chacun, dynamisez le groupe, rassurez le client, votre patron ou les financeurs.

Le compte rendu

Rédiger le compte-rendu grâce aux notes prises et le distribuer dans la journée qui suit la réunion. La prise de notes extérieure quand elle est possible est un réel avantage dans l’objectivité du retour de la réunion.

Réussir une réunion de travail est finalement plus facile que l’on croit. Il suffit d’être méthodique et consciencieux dans chacune des 9 étapes. Adaptez votre discours à votre auditoire en fonction des objectifs de votre réunion. Il existe des réunions plus difficiles que d’autres dans leur contenu, stratégie, personnel, finances, contrôles. Toutes ont un point commun : la défense de l’entreprise dans laquelle vous travaillez.

Managers : 3 actions pour développer votre capacité à fédérer !

février 15th, 2022 by

Vous gérez une équipe, vous avez défini clairement les objectifs à atteindre, mais vous ne savez pas comment motiver votre groupe ? Vous voulez voir vos collaborateurs plus soudés, mais vous ne pouvez pas tout le temps leur proposer un escape game !

Pas si facile, de primes abords, de réussir à fédérer.

Voici 3 actions qui donnent un vrai élan à la cohésion de votre équipe.

 

L’importance de fédérer

En tant que manager, votre rôle est d’identifier les sources de motivation de chaque membre de l’équipe, et d’être à leur écoute. Le but : atteindre les objectifs fixés par l’entreprise !

Fédérer, c’est créer une cohésion au sein d’un groupe, souder les membres d’une équipe, rassembler autour d’un projet commun.

Vous encouragez au quotidien vos collaborateurs pour que chacun contribue au succès de l’entreprise : la compétition fait place à la solidarité !

Pour vous, ça veut dire un groupe plus épanoui dans son travail, et donc plus performant !

 

Les 3 actions à mettre en place pour réussir à fédérer

 

Communiquez avec vos collaborateurs

La communication au sein d’un groupe est essentielle. En tant que manager, c’est un indispensable pour humaniser les relations de travail. Cet aspect est d’autant plus important dans le cadre du télétravail !

Organisez des rencontres informelles pour écouter et comprendre les problématiques de vos collaborateurs. Les réunions plus formelles vous permettent d’exposer les résultats du groupe, les objectifs qu’il reste à atteindre, ou le cadre du projet, par exemple.

En cas de conflit au sein de l’équipe, ne restez pas sans agir ! Prenez les choses en main pour tenter de solutionner le problème. Écoutez chaque personne, laissez retomber la pression, puis organisez une rencontre entre les collaborateurs concernés.

Attention ! Ne prenez pas parti, vous êtes arbitre et juge : reprenez les arguments de chacun et suggérez une solution.

 

Valorisez votre équipe

Séminaire, team building… le but est de créer du lien, une synergie au sein du groupe. Pour maintenir cette énergie positive, célébrez chaque succès, et restez collectif dans les échecs. Une équipe heureuse, c’est un projet qui décolle !

Il est aussi très important d’intégrer à votre stratégie que chaque employé, chaque individu a des besoins différents. En prenant en compte cette diversité, vous permettez à chacun de trouver sa place dans l’entreprise, et donc de s’y investir !

Pour cela, intéressez-vous aux soft skills de chaque personne dans le groupe. Par exemple, vous chargez une personnalité bienveillante de l’intégration d’un nouveau membre de l’équipe. Ou encore, une personne plutôt à l’aise à l’oral peut gérer une présentation.

Dans cette optique, continuez de rencontrer vos collaborateurs individuellement, notamment pour les plus timides d’entre eux !

 

Montrez l’exemple au groupe

Pour que chacun trouve son rôle dans l’équipe, vous devez bien incarner le vôtre :

  • définissez un objectif commun avec votre équipe : il pose les bases du groupe. Intégrez les membres dans la construction du projet, ils sauront alors évoluer avec les changements à venir ;
  • posez un cadre clair pour que chacun comprenne bien le fonctionnement du groupe, ainsi que les limites à ne pas dépasser ;
  • inspirez la confiance à vos collaborateurs : intéressez-vous à chacun d’entre eux, et sachez reconnaître vos erreurs. Pour tenir le cap, le groupe a besoin de voir que vous êtes fiable et constant ;
  • travaillez votre communication verbale… et non verbale : votre attitude et votre motivation sont les meilleurs encouragements pour votre équipe !

La cohésion dans le groupe demande un effort de la part des collaborateurs et du manager : une équipe soudée est moins source de conflits. Vous avez alors plus de temps à consacrer à votre entreprise !

La communication au sein du groupe vous permet de mieux comprendre chaque personne, d’humaniser vos relations. Le résultat : un groupe performant, concentré sur les objectifs à atteindre !

Et vous, quelle action avez-vous mise en place pour fédérer votre équipe ?

Tout savoir sur le barème du CAC

février 14th, 2022 by

Certains types de sociétés nécessitent la désignation d’un commissaire aux comptes (CAC). Mais cela n’est pas de toujours obligatoire. Cette désignation devient obligatoire quand certains seuils sont dépassés : le nombre de salariés, le chiffre d’affaires ou le bilan.

 

Les seuils pour la désignation obligatoire d’un CAC

Les seuils sont identiques quelques soient la forme juridique de la société (SA, SAS, SARL, EURL).

Une nomination d’un commissaire aux comptes est obligatoire quand deux des trois seuils suivants est dépassé :

  • un chiffre d’affaires hors taxes qui dépassent 8 millions d’euros
  • un total du bilan supérieur à 4 millions d’euros
  • quand le nombre de salariés dépasse les 50 collaborateurs

Si l’entreprise est la société mère d’un groupe d’entreprises et que le chiffre d’affaire total du groupe dépasse les seuils indiqués ci-dessus, elle devra nommer un commissaire aux comptes. Même chose si l’entreprise est une filiale importante d’un groupe qui dépasse ces montants.

En ce qui concerne les associations, le commissaire aux comptes est obligatoire uniquement si l’association obtient des dons qui donnent droit à une déduction fiscale ou si l’association reçoit des subventions publiques supérieures à 150 000 € par an.
Aussi, si l’association est reconnue d’utilité publique, si elle émet des obligations ou si elle accorde des prêts pour la création d’entreprise ou pour des projets d’insertion, elle devra nommer un CAC.

 

Le barème du CAC

Le code du commerce via l’article R823-12 a mis en place un barème qui réglemente le nombre d’heures de travail du CAC en fonction du montant total du bilan, des produits d’exploitation et des produits financiers de l’entreprise. Si le commissaire aux comptes estime que sa mission nécessite des diligences particulières, il peut augmenter le nombre d’heures de travail prévu (au maximum d’un tiers).
Le taux horaire des CAC n’est pas réglementé. C’est à l’entreprise et au CAC de se mettre d’accord sur la rémunération horaire. On trouve généralement comme taux horaire moyen un montant de 100 €, mais la rémunération doit prendre en compte l’expérience du commissaire aux comptes.

 

Tableau du barème du CAC

Total = Bilan + Produits d’exploitation + Produits financiers Nombre normal d’heures de travail
1€ à 305 000€ 20 à 35h
305 000€ à 760 000 € 30 à 50h
760 000€ à 1 525 000€ 40 à 60h
1 525 000€ à 3 050 000€ 50 à 80h
3 050 000€ à 7 622 000€ 70 à 120h
7 622 000€ à 15 245 000€ 100 à 200h
15 245 000€ à 45 735 000€ 180 à 360h
45 735 000€ à 122 000 000€ 300 à 700h

 

Comment effectuer la nomination d’un commissaire aux comptes ?

La nomination d’un commissaire aux comptes peut être effectuée dès la création d’une société. Dans ce cas-là, le nom du commissaire aux comptes doit apparaître dans les statuts juridiques. En cas de dépassement des seuils, le commissaire aux comptes sera désigné par décision lors d’une assemblée générale. Dans certains cas, si l’entreprise n’a pas nommé de commissaire aux comptes alors qu’elle aurait du le faire, le CAC peut être nommé via une décision de justice. Il est nécessaire de nommer le CAC principal ainsi qu’un CAC suppléant.

Les étapes de nomination sont donc les suivantes :

Le dossier de modification doit comprendre un formulaire M3, l’avis de parution de l’annonce légale, la lettre d’acceptation des deux commissaires aux comptes (titulaires et suppléants), le procès-verbal de l’AG ou le CAC a été désigné, un justificatif qui prouve que le commissaire aux comptes est inscrit sur la liste des CAC officiel.

Le FEC et la TVA

février 4th, 2022 by

Les entreprises françaises ont de nombreuses obligations comptables vis-à-vis des différentes administrations de l’État. Ils doivent, entre autres, tenir un fichier des écritures comptables (FEC). Lors d’un contrôle, l’entreprise doit être en mesure de fournir à l’administration fiscale les écritures comptables.

Qu’est-ce que le FEC ?

Le fichier des écritures comptables est un document dématérialisé qui rassemble l’ensemble des données comptables et des écritures de l’entreprise pour un exercice.

Les entrées du fichier sont classées par ordre chronologique. Ce fichier doit utiliser un format qui rend les modifications irréversibles et qui empêchent toute modification ou suppression. Il est donc important d’utiliser uniquement un logiciel qui respecte les normes comptables.

La création d’un fichier d’écritures comptables se réalise en deux phases : la saisie en mode brouillard et la validation comptable.

 

L’écriture en mode brouillard d’une ligne comptable

Lorsque l’utilisateur insère un élément dans le fichier, il peut le modifier tant qu’il n’est pas encore validé. Cela lui permet de faire des modifications si nécessaire avant que l’écriture soit irrémédiablement finale. Dans le cas d’un contrôle, il est possible qu’on vous demande les fichiers en mode brouillard.

 

La validation comptable

Lors de cette phase, l’utilisateur va valider l’ensemble des écritures qu’il a réalisé dans le logiciel comptable. Les écritures ne peuvent plus être modifiées après la validation. Selon le plan comptable général, les écritures validée doivent être insérées dans le livre journal au moins une fois par mois.

Le fichier des écritures comptable est généralement exporté et codé en XML. Conformément à l’article L. 47 A, chaque entrée du journal doit comprendre au minimum 18 informations obligatoires :

– Le code journal de l’écriture comptable. c’est un champ alphanumérique.
– Le libellé journal de l’écriture comptable. C’est un champ alphanumérique.
– Le numéro sur les séquences continues de l’écriture comptable (champ alphanumérique).
– La date de la comptabilisation de l’écriture comptable. Ce champ doit être une date.
– Le numéro de compte (les trois premiers caractères sont des chiffres qui doivent respecter les normes françaises). C’est un champ alphanumérique.
– Le libellé de compte. C’est un champ numérique.
– Le numéro de compte auxiliaire (qui peut être vide). C’est un champ alphanumérique.
– Le libellé de compte auxiliaire (facultatif). C’est un champ alphanumérique.
– La référence de la pièce justificative (champ alphanumérique).
– La date de la pièce justificative (date)
– Les libellés de l’écriture comptable (numérique)
– Le montant débit (chant numérique)
– Le montant au crédit (champ numérique)
– Les lettrages de l’écriture comptable (facultatif). C’est un champ numérique.
– La date du lettrage (facultatif). C’est une date.
– La date de validation de l’écriture (date).
– Le montant en devise (facultatif). C’est un champ numérique uniquement.
– L’identifiant de la devise (facultatif). C’est un champ alphanumérique.

 

Comment avoir un fichier FEC aux normes ?

L’ensemble des logiciels de comptabilité que l’on trouve sur le marché sont tous aux normes comptables françaises. Les logiciels les plus connus sont SAP, Aage, ciel, EBP, Cegid, Quadratus, Divato Infinity…
Si vous utilisez les services d’un expert-comptable, il vous livrera des fichiers aux normes.
En cas de doute, vous pouvez vérifier qu’un fichier des écritures comptables est valide avec un outil en ligne fournit par la direction générale des finances et des impôts disponible sur github.

Pourquoi l’administration fiscale utilise-t-elle le fichier FCE pour contrôler la TVA ?

Le fichier des écritures comptables est particulièrement efficace pour mettre en lumière des fraudes à la TVA. Le contrôle fiscal peut être réalisé sur place. Dans ce cas le FEC doit être remis immédiatement à l’agent. Dans le cas d’un contrôle fiscal à distance, l’entreprise dispose de 15 jours pour donner son FEC.

Avec le fichier des écritures comptables, l’administration fiscale peut facilement détecter de nombreuses anomalies :

  • choix d’un mauvais taux de TVA (TVA à 5,5 à la place de TVA à 20 %)
  • non application de la TVA sur certaines écritures
  • récupération de TVA sur des écritures n’y donnant pas droit

En cas de problème avec le fichier des écritures comptables, ou si celui-ci n’est pas transmis en temps voulu, l’entreprise risque une amende de 5000 €. Si le contrôle fiscal se fait pour plusieurs exercices comptables, il est possible d’avoir une amende pour chaque exercice. Aussi, si l’agent procède à un redressement fiscal, il peut remplacer cette amende par la une majoration de 10 % sur les droits mis à la charge de l’entreprise.

A quoi sert un bilan prévisionnel ?

janvier 28th, 2022 by

Lorsque l’on crée sa société, une étape est importante et essentielle : la réalisation d’un business plan. Celui-ci permet de mettre sur papier les prévisions de l’entreprise : du concept aux résultats. Le business plan est composé de diverses informations dont notamment les données chiffrées. Celles-ci sont inscrites dans des documents comptables tels que le bilan prévisionnel. Mais alors à quoi sert réellement un bilan prévisionnel. On vous explique ce que c’est et comment réaliser un bilan prévisionnel. On vous donne également les éléments essentiels à connaître.

Qu’est-ce qu’un bilan prévisionnel ?

Un bilan prévisionnel est l’un des éléments principal d’un business plan lors du lancement d’un projet. Il permet de prévoir l’état financier (sur 3 ans) d’une future société. Il permet de voir si l’entreprise peut être viable ou non sur le moyen terme. Un bilan prévisionnel permet de montrer ce que l’entreprise va posséder et ce qu’elle va débourser. Ces chiffres se décomposent en deux parties : d’une part, les actifs et d’autre part, les passifs.

Le bilan prévisionnel s’accompagne généralement d’un compte de résultat prévisionnel et d’un tableau des flux de trésorerie prévisionnel. Ces documents permettent de créer un business plan, présenté généralement à la banque pour l’obtention d’un prêt, à des investisseurs, à des fournisseurs ou encore d’autres tiers qui pourront participer au développement de l’entreprise.

Un bilan prévisionnel permet également d’avoir une base de travail lors du lancement de l’entreprise. En effet, si le bilan prévisionnel a bien été réalisé, cela permettra de voir facilement si l’entreprise suit bien le cours des estimations. Si le résultat réel est équivalent ou supérieur, cela présage un bon avenir pour l’entreprise. A l’inverse, si le réel ne reflète pas le bilan prévisionnel, alors le gérant devra mettre tous les moyens possibles pour espérer atteindre les résultats prévus.

Le contenu d’un bilan prévisionnel

Un bilan prévisionnel doit comporter toutes les données financières que vous aurez définies à l’avance. Un bilan prévisionnel se décompose en deux parties : actif et passif. Voici une liste non exhaustive d’éléments chiffrés à mentionner dans un bilan prévisionnel :

  • Les actifs :
    • Les immobilisations : corporelles, incorporelles, financières
    • Les actifs circulants : stock, clients, trésorerie
    • Les autres éléments d’actif
  • Les passifs :
    • Les dettes : fournisseurs, fiscales et sociales, financières, bancaires
    • Les fonds propres : capital social, prêt actionnaires, subventions, dividendes
    • Les autres passifs

Il est recommandé de faire plusieurs bilans prévisionnels, au minimum deux : un qui reflétera les résultats espérés et un autre qui serait plus pessimiste. Cela permet d’envisager toutes les possibilités.

Pour réaliser un bilan prévisionnel, vous pouvez vous faire accompagner par des professionnels qui sauront vous guider et vous donner des conseils.

Comprendre les notions d’un bilan prévisionnel

Pour réaliser au mieux un bilan prévisionnel, il est nécessaire de comprendre les notions principales d’un bilan prévisionnel. Voici les notions les plus importantes d’un bilan prévisionnel :

  • Actif : Biens et droits que l’entreprise possède (ex : bureaux, brevets, …)
  • Passif : Éléments de l’entreprise ayant une valeur économique négative (ex : fournisseurs, dettes, …)
  • Immobilisation : actif que l’entreprise détient et qui lui procure un avantage sur le long terme. Les immobilisations peuvent être incorporelles, corporelles ou financières.
  • Actif circulant : éléments que l’entreprise détient provisoirement (ex : stocks, créances, …)
  • Capital social : ressources apportées par les associés

Les ratios importants d’un bilan prévisionnel

Lorsque votre bilan prévisionnel est réalisé, le travail ne s’arrête pas là. Il vous faut également effectuer une analyse approfondie. Pour cela, vous devez connaitre les ratios importants à réaliser :

  • Rentabilité globale : (résultat net comptable / CA HT) x 100
  • Rentabilité de l’activité : (capacité d’autofinancement / CA HT) x 100
  • Rentabilité nette de l’exploitation : (résultat d’exploitation / CA HT) x 100
  • Marge brute : ventes – cout d’achat
  • Taux de marge : (marge / coût d’achat) x 100
  • Taux de marque : (marge – vente) x 100
  • Taux de rotation des créances clients : créances clients / CA x 365
  • Encours clients : Chiffre d’affaires prévisionnel HT annuel x (1 + taux de TVA) * (délai de paiement moyen des clients / 365)
  • Taux de rotation des dettes fournisseurs : dettes fournisseurs / CA x 365
  • Encours fournisseurs : Achats prévisionnels HT annuels x (1 + taux de TVA) * (délai de paiement moyen des fournisseurs / 365)
  • Levier financier : dette nette / capitaux propres
  • Taux de rotation des stocks : stocks / CA x 365
  • Besoin en Fonds de Roulement : (stocks + créances clients – dettes fournisseurs) / CA.

Vous avez toutes les clés en main pour réaliser un bilan prévisionnel le plus cohérent pour votre projet. Ce document financier est très important. Il sert à la fois à voir si l’entreprise peut être viable et il peut être un support pour piloter l’entreprise.

WC handicapés en entreprise : quelles sont les normes à respecter ?

janvier 14th, 2022 by

Dans toute entreprise, l’épanouissement des salariés est un aspect fondamental qu’il convient de ne pas négliger.

À ce titre, de nombreux critères de bien-être doivent être respectés, comme la mise à disposition de WC propres et accessibles à tous, y compris aux travailleurs handicapés.

Si au premier abord, il semble plutôt simple de faire installer quelques cabinets de toilette au sein d’une entreprise, les choses sont en réalité bien plus complexes qu’elles n’y paraissent. Décryptage.

Les normes des WC en entreprise : généralités

Désignés par le Code du travail sous l’appellation de « cabinets d’aisances », les WC publics doivent respecter quelques critères fondamentaux.

En premier lieu, il faut savoir que le nombre de WC dépend des effectifs de l’entreprise.

À partir du moment où celle-ci comporte au moins un homme et une femme, il est obligatoire de mettre en place des cabinets séparés.

Cette règle s’applique également aux toilettes pour personnes handicapées : des aménagements doivent être prévus côté femmes et côté hommes.

Chaque cabinet doit disposer de papier hygiénique ainsi que d’une chasse d’eau et doit être désinfecté chaque jour.

À minima, un poste d’eau doit être disponible en plus des WC.

Les spécificités des WC handicapés

Pour un effectif de 20 hommes et 20 femmes, l’entreprise doit prévoir un cabinet (avec urinoir) pour les hommes et deux cabinets pour les femmes.

Un cabinet sur 10 doit également être aménagé spécialement pour les travailleurs handicapés : une personne à mobilité réduite (en fauteuil roulant, par exemple) doit pouvoir accéder facilement et de manière autonome aux WC, ainsi qu’au lavabo à proximité.

Pour répondre à ces exigences, un ensemble de normes doit être respecté lors de l’aménagement du cabinet :

  • l’intérieur du cabinet doit contenir une zone d’au moins 1,5 mètre de diamètre, permettant la manœuvre d’un fauteuil roulant ;
  • pour faciliter le transfert de la personne sur la cuvette, un espace de 0,8 x 1,3 mètres doit être disponible sur l’un des côtés des WC ;
  • la hauteur de la cuvette par rapport au sol doit se situer entre 45 et 50 centimètres ;
  • le mur attenant aux WC doit comporter une barre d’appui pour faciliter le transfert sur la cuvette.

Dans le cas où une entreprise disposerait de moins de 10 cabinets, il est nécessaire que l’un d’entre eux soit conçu de telle sorte que des aménagements puissent être réalisés par la suite.

En cas d’impossibilité de mise aux normes due à la structure d’un bâtiment, le préfet peut accorder une dérogation à l’entreprise.

Les WC handicapés, un enjeu fondamental pour l’entreprise inclusive

Avec près de 12 millions de personnes en situation de handicap en France, soit un peu plus de 1 personne sur 6, l’inclusion constitue depuis longtemps un défi majeur pour les entreprises.

Mais au-delà de ces grands principes fondateurs, cette inclusion passe aussi par de simples aménagements qui contribuent à améliorer le bien-être des travailleurs handicapés au quotidien.

C’est en ce sens que la loi de février 2005 a favorisé l’accessibilité des bâtiments publics aux personnes en situation de handicap, notamment à travers l’aménagement de WC adaptés.

Doit-on mettre une affiche « interdiction de fumer » dans les entreprises ?

janvier 7th, 2022 by

Le nombre de décès lié au tabagisme est estimé, d’après une étude de Santé publique France, à 75 000 morts par an. Depuis la loi Evin du 10 janvier 1991 et le décret du 15 novembre 2006, l’interdiction de fumer dans les locaux des entreprises s’est généralisée. Cette mesure a été adoptée pour protéger le droit à la santé et au bien-être des employés. Mais quelles sont les obligations de l’employeur concernant la diffusion de la réglementation auprès des salariés ? Lui incombe-t-il d’apposer une affiche « interdiction de fumer » sur les murs de ses locaux ?

 

Quelles sont les obligations d’affichage en entreprise ?

Les Articles R. 3512-2 et L. 3513-6 du code de la santé publique précisent que pour lutter contre le tabagisme passif, les entreprises ont l’obligation d’afficher un message sur le lieu de travail qui indique qu’il est interdit de fumer.

L’employeur est responsable de la sécurité et du bien-être de ses salariés sur leur lieu de travail. Il se doit d’adopter une politique de prévention et d’information. Que ce soit en lien avec la discrimination au travail, l’égalité homme-femme, le règlement intérieur ou l’interdiction de fumer, il est dans l’obligation de porter à la connaissance de son personnel leur droit et leur devoir.

Pour optimiser l’efficacité de l’affichage de l’interdiction de fumer, il est préférable de le positionner dans des endroits stratégiques tels que les lieux de passages fréquents, les escaliers, les vestiaires ou le lieu de pointage. Une signalisation claire doit être rappelée dans tous les locaux, qu’ils soient clos ou couverts.

Concernant l’interdiction de vapoter sur le lieu de travail, les Articles R. 3512-2 et L. 3513-6 du code de la santé publique prévoient son affichage et sa diffusion dans « les lieux de travail fermés et couverts à usage collectif, sauf exception ».

En fonction du règlement intérieur de l’entreprise, l’employeur peut tolérer l’utilisation de la cigarette électronique dans les bureaux fermés et individuels, voir mettre à disposition une salle réservée au vapotage, mais ce n’est pas une obligation.

 

Quelles sont les sanctions pour le non-respect du règlement ?

Une entreprise qui ne se conforme pas aux consignes de signalisation s’expose aux sanctions suivantes :

  • Une amende de 4ᵉ classe, soit 135 euros, pour l’ignorance des normes de conformités.
  • Une amende maximale de 750 euros si l’employeur favorise le non-respect de l’interdiction de fumer (mise en place de cendriers par exemple).
  • Une amende de 3ᵉ classe, soit 68 euros si la signalisation sur l’interdiction de vapoter est absente.

L’employé peut demander son droit de retrait ou une rupture de son contrat de travail aux torts de l’employeur s’il considère être exposé au tabagisme passif et ne pas être en sécurité sur son lieu d’activité.

Les mesures à l’encontre d’un salarié qui ne respecte pas la réglementation sont :

  • Une amende de 68 euros pour la cigarette.
  • Une amende de 35 euros, pouvant aller jusqu’à 150 euros, pour la cigarette électronique et le vapotage.

Mais il peut également être soumis à des sanctions disciplinaires allant jusqu’au licenciement pour faute grave.

Les entreprises comportant des locaux couverts, clos et affectés à un usage collectif sont donc soumises à l’interdiction légale de fumer et de vapoter. La diffusion de l’information auprès des salariés et du personnel doit se faire par voie d’affichage.

L’employeur peut également lutter contre le tabagisme passif en mettant régulièrement en place des actions telles que le mois sans tabac ou l’intervention de professionnels pour sensibiliser son personnel.

Les salariés fumeurs bénéficient néanmoins d’une pause cigarette d’une durée minimale de 20 minutes, dès lors qu’il travaille au moins 6 heures par jour.